Dans le monde du Cyber-punk, il y a Gunnm ... Et globalement ça suffit.
A travers l'évolution de la petite Gally et de ses réflexion philosophiques, Yukito Kishiro nous entraine dans un monde futuriste qu'il a imaginé : un monde sale, ici le futur est laid, laid comme la violence omniprésente et la déshumanisation de l'humanité toute entière.
A travers les différents arcs du mangas on découvre de nouvelles facettes aussi bien au niveau de l'univers que de la réflexion philosophique. Si la première étape montre simplement les bases du manga on voit déjà la laideur du combat, de la mort, mais que tout n'est pas blanc ou noir, dans Gunnm, aucun ennemi n'est entière mauvais, tel est la leçon de Makaku à Gally. Suite à cela, Kishiro nous amène sur les réflexions d'amour cybernétique ... Le premier arc sert donc à poser le décors au niveau visuel et à réfléchir sur l'importance du corps au nivau de la pensé.
La fierté sera le sujet de l'arc motorball avec le défis vis à vis de soi-même et l'énorme combat contre Jashugan, montrant un adversaire plus fort que l'héroine mais pas forcément victorieux, nous montrant aussi qu'un adversaire n'est pas forcément un ennemi et vice-versa.
L'arc Zappan relativise encore la notion d'ennemi, nous demandant de comprendre le mal incarné tandis que Kishiro fait table rase pour amener l'arc Tuned où l'on découvre les plaines désertique d'une terre ravagé par les siècles et où Zalem (la cité des nuages) règnes en maître absolu traitant les "surfaciens" comme des esclaves ...
Bref, on pourrait parler des heures de Gunnm, tellement c'est un beau représentant d'un manga de qualité, à la fois au niveau cyber-punk et philosophique.
9 Tomes, rapide à lire en plus, que demander de plus ?