Jabberwocky est un manga qui justifie pleinement l'utilisation du noir et blanc. Son dessin et son style sont originaux, très différents de ce que nous voyons d'habitude dans le format. Il n'est pas sans rappeler l'esthétique de Sin City, dans un autre registre.
Jabberwocky nous fait traverser l'histoire, ses intrigues, ses complots re-fictionnalisés : en somme, l'auteur réécrit littéralement l'histoire avec des dinosaures qui n'ont pas disparu. Une femme alcoolique qui n'a pas froid aux yeux et un reptilien qui a vraiment la classe jouent les James Bond pour démasquer des grands criminels. Un côté british très appréciable.
Enfin, les nombreuses références littéraires qui parsèment l'ouvrage, comme le Château d'If font communiquer le manga avec les classiques, ce qui permet d'effacer les frontières entre les genres.
A lire sans modération, si vous êtes prêts à voir autre chose...