La folie, la sortie de secours
Le Joker est un des méchants les plus charismatiques de Gotham City, si ce n'est le meilleur. On aime le détester, ce personnage complètement loufoque sorti de l'asile d'Arkham. Il est dérangeant, pervers, sadique mais à côté de ça il affiche en permanence ce large sourire qui exprime à lui seul toute sa personnalité, si complexe.
Dans Batman: The Killing Joke, ils ont tout misé sur lui et d'ailleurs il vole la vedette au chevalier noir. Ils ont fait le pari risqué de donner des informations sur son passé, ce qui m'a plutôt surpris. Ne pas connaître les origines de sa folie, ça avait quand même du charme. On peut toujours se réconforter en imaginant que ces souvenirs ne sont qu'une partie de sa folie (cf. "Tant qu'à avoir un passé, autant qu'il existe en plusieurs versions !").
La version lue est l'édition deluxe de 2008, dont les couleurs ont été entièrement revues avec quelques améliorations apportées au dessin. Un vrai petit bijou, mais hélas, bien trop court. "Ne te fâche pas : deviens zinzin !"