Moi vouloir être un chat...
Comme dirait Léo Loden, Blacksad, c'est comme manger des cacahuètes. Une fois qu'on a commencé c'est difficile de s'arrêter. C'est la raison pour laquelle j'ai craqué aujourd'hui et suis allé m'acheter L'enfer, le silence, quatrième tome de la série.
Autant le dire tout de suite, je suis un grand fan du travail réalisé par Canales et Guarnido sur toute la série. Graphiquement, Guarnido est une fois de plus au sommet de son art. Les couleurs sont très profondes et surtout très travaillées. Certains jeux de lumière relèvent tout simplement du génie et l'ambiance générale des scènes s'en ressent.
Niveau scénario, c'est du BLacksad typique : sombre affaire, beaucoup de personnages hauts en couleur et un John Blacksad toujours aussi charismatique (un peu trop peut-être?). Le reporter Weekly tient bien son rôle de petite fouine très utile et le personnage n'évolue pas vraiment. On peut peut être déplorer un "climax" un peu rapide sur la fin, qui nous laisse néanmoins goûter d'un peu plus près à la vie "perso" du grand chat noir aux costumes si classes...
En bref, du très grand une fois de plus, à la hauteur de mes attentes.