Difficile de mettre une autre note à cette « cité du dieu perdu » que celle que j’ai attribuée à son prédécesseur tant ces deux épisodes se complètent l’un l’autre et s’associent dans leurs qualités.


Alors certes, peut-être qu’il fera défaut à ce tome 12 tout le segment qui tourne autour d’Hurukan/Jolan et qui contribuait à la grande richesse et au vertige scénaristique du tome précédent.
Néanmoins, cette absence est nettement compensée par cette noirceur qu’apporte la visite des entrailles de Mayaxatl : des bas-fonds jusqu’au sommet de cette pyramide maculée du sang des sacrifiés...


Là encore, Van Hamme et Rosinski ont parfaitement su orchestrer leur partition pour que l’exploration de l’intrigue soit aussi synonyme d’exploration des lieux.
Pour le coup la symbiose fonctionne magistralement tant l’avancée vers le final fut pour moi une montée constante en tension et en sensation.
L’exploration de ce sommet de pyramide reprend d'ailleurs selon moi toutes les forces du final des « iles des mers gelées » mais puissance 10.


Ah ça. Il n’y a pas à dire, ce tome là, c’est un véritable régal…
...Un aboutissement dans la noirceur.

Créée

le 21 janv. 2018

Critique lue 332 fois

1 j'aime

Critique lue 332 fois

1

D'autres avis sur La Cité du dieu perdu - Thorgal, tome 12

La Cité du dieu perdu - Thorgal, tome 12
caiuspupus
9

Critique de La Cité du dieu perdu - Thorgal, tome 12 par caiuspupus

Attention, la couverture est un énorme spoil, puisqu'elle raconte la mort héroïque de Tjall le fougueux (naguère Tjall le traître). Cet opus marque le point d'orgue du cycle de Qâ, avec l'entrée de...

le 2 mai 2012

2 j'aime

Du même critique

Tenet
lhomme-grenouille
4

L’histoire de l’homme qui avançait en reculant

Il y a quelques semaines de cela je revoyais « Inception » et j’écrivais ceci : « A bien tout prendre, pour moi, il n’y a qu’un seul vrai problème à cet « Inception » (mais de taille) : c’est la...

le 27 août 2020

238 j'aime

80

Ad Astra
lhomme-grenouille
5

Fade Astra

Et en voilà un de plus. Un auteur supplémentaire qui se risque à explorer l’espace… L’air de rien, en se lançant sur cette voie, James Gray se glisse dans le sillage de grands noms du cinéma tels que...

le 20 sept. 2019

207 j'aime

13

Avatar - La Voie de l'eau
lhomme-grenouille
2

Dans l'océan, personne ne vous entendra bâiller...

Avatar premier du nom c'était il y a treize ans et c'était... passable. On nous l'avait vendu comme l'événement cinématographique, la révolution technique, la renaissance du cinéma en 3D relief, mais...

le 14 déc. 2022

161 j'aime

122