Difficile de mettre une autre note à cette « cité du dieu perdu » que celle que j’ai attribuée à son prédécesseur tant ces deux épisodes se complètent l’un l’autre et s’associent dans leurs qualités.
Alors certes, peut-être qu’il fera défaut à ce tome 12 tout le segment qui tourne autour d’Hurukan/Jolan et qui contribuait à la grande richesse et au vertige scénaristique du tome précédent.
Néanmoins, cette absence est nettement compensée par cette noirceur qu’apporte la visite des entrailles de Mayaxatl : des bas-fonds jusqu’au sommet de cette pyramide maculée du sang des sacrifiés...
Là encore, Van Hamme et Rosinski ont parfaitement su orchestrer leur partition pour que l’exploration de l’intrigue soit aussi synonyme d’exploration des lieux.
Pour le coup la symbiose fonctionne magistralement tant l’avancée vers le final fut pour moi une montée constante en tension et en sensation.
L’exploration de ce sommet de pyramide reprend d'ailleurs selon moi toutes les forces du final des « iles des mers gelées » mais puissance 10.
Ah ça. Il n’y a pas à dire, ce tome là, c’est un véritable régal…
...Un aboutissement dans la noirceur.