Bon bah comme quoi, cette saga me réservera toujours des surprises.
Cet épisode, c’est l’incarnation même de tout ce que j’aime le moins dans cette saga, et pourtant, je dois bien avouer que ça m’a bien pris comme il le fallait.
Bah ouais, pour tous ceux qui ont lu mes critiques précédentes, vous saurez que dans « Thorgal », ce que j’aime le moins, ce sont tous les trips à base de créatures fantastiques comme les dieux, les elfes, les lutins, les serpents géants…
Bon bah là, avec ce Tome 17, on est servi et pas qu’un peu !
…Et pourtant, je trouve que ça marche.
Bon après, on ne va pas se mentir, ça marche aussi parce qu’il y a tous les épisodes précédents qui ont été là pour nous faire accepter que « oui bon d’accord » dans l’univers « Thorgal » il y a des nains et des serpents géants.
Mais bon, j'avoue qu'à ce petit jeu - une fois de plus - la plume de Rosinski a ce don de me faire avaler n’importe quoi.
Ses traits sont si expressifs qu’il est bien difficile de ne pas tomber sous le charme même de ses nains de jardin !
Et puis au-delà de ça – quand même – c’est sacrément bien riche ce tome.
L'une de ses grandes forces est d'ailleurs de parvenir à expliquer pas mal d'éléments déjà installés dans la saga et les nuancer ; cette fameuse gardienne des clefs en tête.
Or, l'air de rien, en procédant ainsi, cet épisode rajoute une strate supplémentaire à ce mille-feuilles fantastico-science-fictionnel, et c’est vraiment ça de pris.
Encore une fois, voilà un épisode qui me satisfait pleinement.
Donc bravo au duo Rosinski / Van Hamme…