La schtroumpfette est somme toute insipide dans la série des Schtroumpfs. Soit belle et tais toi est son credo.
Dans l'album de son apparition, elle est mille fois plus intéressante. Sa naissance / création fait à l'origine d'elle un laideron (Gargamel n'étant pas très doué pour la sculpture). Elle n'en est pas moins superficielle et débordante de rêves miévreux. Elle est la seule Schtroumpfette, parmi tous ces schtroumpfs. Il est donc normal que tous soient à ses pieds. Terrible déconvenue pour elle, gentiment moquée par tout le village.
Sa transformation en créature de rêve grâce un Grand Schtroumpff compatissant la rend irrésistible (et beaucoup moins sympathique) pour nos lutins bleus pourtant dépourvus de sexualité (puisque les Schtroumpfs sont apportés bébés par des cigognes...), on assiste alors à des enchainements de gags divertissants.
Mais le terrible secret de la Schtroumpfette, c'est tout de même son rôle de kamikaze involontaire ! C'est officiel, Gargamel est un terroriste, poseur de bombe !
Ce qu'il faut retenir de cet album, c'est qu'il est le seul où la Schtroumpfette tient un rôle où elle ne se contente pas d'être une potiche.
Cet album nous laisse également perplexe, dubitatif sur la reproduction des Schtroumpfs, mais ça, c'est seulement si on est un gros pervers.