Chronique complète :

https://sunread26.wordpress.com/2023/11/07/le-bateau-usine/

Extrait :

Encore un titre qui a fait beaucoup parler de lui, le Bateau-usine est une adaptation du roman du même nom, écrit par Takiji Kobayashi. D’abord censuré, le roman finira par faire le tour du globe et rencontrera une popularité grandiose, même aujourd’hui, alors même que celui-ci date de 1929. Décliné sous plusieurs formats, cinéma, romans et aussi manga, l’ouvrage connait de nombreuses vies, tout en restant d’actualité. Comme indiqué dans l’ouvrage, le manga n’a pas pour but de remplacer le roman de base, c’est pourquoi, je compte bien me le procurer également afin d’en lire ses pages, ainsi qu’un autre ouvrage évoqué dans le manga.


TW : Châtiments corporels, Maltraitance, Violence


Le style graphique est assez simple, mais suffit amplement à décrire l’environnement misérable dans lequel évoluent les différents personnages. La cruauté des supérieurs ne m’étonne guère, je dirais même qu’ils sont parfois assez similaires à ceux d’aujourd’hui, la matraque en plus. Par contre, j’ignorais que les bateau usine étaient d’anciens navire URSS ! Je pensais que c’était des vieux bateaux dont personne ne voulait, mais en plus d’être vieux, ils ne sont même pas japonais. Ce titre me rappelle aussi un truc que je me répète souvent, mais que j’ai quand même tendance à oublier : quand une chose semble trop belle, c’est qu’il y a anguille sous roche… Dans le cas présent, les recruteurs vendent le travail sur les bateaux comme le meilleur moyen de réussir sa vie, que les travailleurs montent les échelons, etc… Alors que ce n’est évidemment que du vent. C’est ainsi que beaucoup se font avoir, notamment de jeunes étudiants ayant des problèmes financiers.


Celui qui dirige, ce n’est pas le capitaine du bateau, mais un « moyen » placé dans l’entreprise qui le loue. Il ne se gêne pas pour maltraiter, manipuler, punir, menacer les travailleurs afin d’avoir un meilleur rendement. Il va même jusqu’à envoyer le bateau en eau Russe, afin de pêcher encore plus. D’ailleurs, le titre évoque aussi la pêche intensive d’une certaine manière ? Chose que font encore certains pays, même envers des espèces menacées (Dauphins, Requins, Baleines). Les conditions de travail sont épouvantables, même malade il faut travailler, les morts sont jeter à la mer comme s’ils n’étaient rien. Petit à petit, les consciences s’éveillent et un germe de rébellion voit le jour. Comme ils le disent si bien, les riches ne vivent que grâce à ceux qui sont en dessous, donc s’ils ne font rien, le riche n’aura rien. C’est d’ailleurs toujours le cas aujourd’hui, notamment avec les politiques qui vivent au crochet des autres tout en faisant n’importe quoi (et pas qu’en France). D’ailleurs on peut aussi faire le rapprochement en France, avec les jeunes qui ne souhaitent plus faire d’heures supplémentaires gratuitement et à qui on reproche d’être feignant… On a ouvert les yeux, car oui, les patrons en profite surtout dans certains domaine, comme en cabinet d’expertise par exemple, 2H de supp tous les jours pour X salariés, largement de quoi embaucher quelqu’un en plus, mais l’employeur ne le fera pas puisque le boulot est fait gratuitement. Tout ça parce que : « si on a un souci il est compréhensif » mais, c’est juste la base ça ??


[...]

Sunread26
8
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Mes Lectures Mangas 2023 (Global) et Mes Lectures Mangas - 2023 - Petits éditeurs

Créée

le 7 nov. 2023

Critique lue 4 fois

Sunread26

Écrit par

Critique lue 4 fois

D'autres avis sur Le Bateau-usine

Le Bateau-usine
nolhane
8

Quand le Japon s'est ouvert au capitalisme

Le Nateau-Usine est l'adaptation d'un roman du même nom de Takji Kobayashi. Ce roman publié en 1929 est rapidement devenue très important dans le mouvement littéraire japonais dit "littérature...

le 17 févr. 2019

1 j'aime

Du même critique