Celui-ci sent à pleins nez l'album de transition. On se prépare pour la fin de l'histoire. Nouveauté néanmoins dont il faut parler : ces officiers sudistes réfugiés au Mexique après la reddition du général Lee. Un lieu commun du western, me direz-vous. Certes. Mais la guerre déclenchée par Bascom, c'est en 1861, et la fin de la guerre de sécession, en 1865 : il y a donc un anachronisme dans cette présence d'officiers sudistes. Ce qui ne constitue pas nécessairement un problème, chacun est juge en la matière. Pour ma part j'estime que si une fiction prend des marges, même importantes, avec la réalité, elle le peut de par son statut de fiction. A aucun moment Blueberry ne se prétend un documentaire sur l'ouest américain. Cela ne me gêne pas, mais cela méritait d'être dit.
Sinon, les défauts et qualités sont les mêmes que pour les deux premiers volumes. Le troisième étant, à mon sens, supérieur. Toujours pas d'intérêt à être lu seul, donc.