Ayant envie d'être moi aussi débonnaire en ce début d'année, j'attaque la relecture (et la critique) de cet épisode des aventures du cow-boy solitaire après l'assez médiocre "fil qui chante". Mettant de coté mes a priori vis à vis de la production post Goscinny, je me décide donc à examiner cet à opus.
Si j'en crois la page de garde, il semble que Morris ait tenté de se débrouiller seul en ayant juste recourt à la collaboration de Vicq pour le scénario.
Alors qu'en est-il de cette redécouverte et bien du bon et du moins bon.
Voyons le bon.
Les personnages secondaires sont plutôt bien construit, du vieux gardien de prison qui convoi la soupe du pénitencier au shériff de Red Rock jonction il possède une réel existence qui fait du bien.
Le personnage du Juge débonnaire est également plutôt bien campé mais on aimerait qu'il soit plus aboutit et que sa logique soit poussé jusqu'au bout.
Si Lucky Luke est assez effacé les Daltons sont eux au meilleur de leur forme. surtout quand, à la manière d'une grosse caisse, ils amplifient jusqu'à l'absurde les gags du scénario.
La méthode douce de persuasion du directeur de prison et le débonnaire du juge.
Toujours du coté du bon le scénario absurde à souhait, si l'arrivée des Dalton est presque superflu et que l'étape à New new Orléans est assez poussif la séquence où les Dalton se trouvent obligé de se faire emprisonné dans un pénitencier par un juge qui refuse de les considéré comme des bandits est proprement génial.
Alors ? Pourquoi un jugement mitigé de ma part ?
Parce que malgré un vrai scénario et des personnages intéressant le rythme est intermittent l'humanité des personnages trop souvent négligé et les personnages de la bourgade inexistant.
Un album qui se lit sans peine mais qui s'oublie malheureusement vite.