Les prétextes de la palissade (que les Gaulois du village pourraient détruire en moins de dix secondes, donc ça ne tient pas du tout la route !) et du pari pour justifier le fait que nos deux héros se lancent dans un tour de Gaule sont trop faibles et, en conséquence, peu convaincants.
Donc l'intérêt de ce cinquième opus tient bien évidemment, en partie, sur les nombreux gags émaillant cet album où, étant donné que l'ensemble ne tient presque pas sur les personnages secondaires du village (ce qui est le cas dans les albums où on reste aux abords du village !) l'humour ici vient surtout des Romains. L'intérêt tient aussi sur les jeux de mots à la sauce Goscinny, sur les références cinés (en particulier celles de la trilogie marseillaise de Pagnol !), sur la diversité des lieux, et sur les nombreux clins d’œil anachroniques à notre chère belle France (le Tour de France bien sûr, les embouteillages, les Parisiens... euh pardon... les Lutéciens qui ne manquent pas de nous faire chier, chez nous, en Province, etc. !).
Et puis bien sûr, ce serait un crime de ne pas le mentionner, il y a la première apparition de notre très cher Idéfix. Rien que cette naissance d'un personnage culte de cette série d'albums de bandes dessinées culte justifie la lecture.