C'est un de mes albums préférés d'Astérix. Pourquoi je n'en sais trop rien. Peut-être parce que les deux auteurs sont au top de leur forme. Peut-être aussi parce que j'aime la France, ses régions, ses spécialités gastronomiques.
L'envoyé de César, Fleurdelotus arrive à Petitbonum et après avoir envoyé une nouvelle fois les légionnaires à la distribution de châtaignes, il décide d'isoler les gaulois. Mais Astérix lui dit que rien ne les empêchera d'aller où bon leur semble, alors il lui fait le pari de faire le tour de la Gaule malgré la palissade et les légions qui patrouillent la Gaule. Pour prouver qu'ils ont bien fait le tour du pays ils ramèneront avec Obélix une spécialité des villes traversées.Tour à tour à pied, à cheval, en char ou en bateau, les deux compères vont faire tourner en bourrique les garnisons de Rotomagus (Rouen), Lutèce (Paris), Camaracum (Cambrai), Nicae (Nice), Tolosa (Toulouse), ... . C'est d'ailleurs devant une charcuterie de Lutèce qu'ils rencontrent Idéfix qui va les suivre tout le long du chemin. Durant ce tour de Gaule, leurs compatriotes avertit du pari les aideront ou les trahiront. Rappelant la période de l'Occupartion. A leur retour au village Astérix invite Fleurdelotus pour lui présenter les victuailles ramenées de toute la Gaule.
Un fan d'Astérix disait qu'il découvrait toujours quelques chose même s'il avait déjà lu l'album 20 fois. En relisant cet album j'ai eût la même impression. Ainsi cette fois l'aide ou la trahison des Gaulois envers Astérix et Obélix m'a fait penser à l'Occupation. J'ai remarqué certaines jeux de mots, par exemple, ainsi lorsque la roue du char acheté d'occasion cède Obélix dit "Tu sais Astérix je crois que nous avons étés roulés.". Les jeux de mots, les gags et même la morale intemporels que je ne voyais pas enfant, c'est tout ça qui font que j'aime Astérix. C'est ce qui fait qu'on peut lire Astérix à tout âge. Maintenant il y'a aussi la nostalgie de l'enfance, de ces heures où je pouvais lire tranquillement mes albums préférés des gaulois moustachu.