Depuis le New 52, Justice League est à DC ce que le cheval est à Troie. Loin d'être mauvaise, la série réunissant les super-héros phares de la célèbre firme peine à réellement s'imposer dans les ventes de comics; manque de régularité dans l'écriture ou les dessins, dialogues parfois même idiots, c'est d'un niveau en deçà de ce que fait, habituellement, le dénommé Geoff Johns, tête penseuse de DC Comics.
Ce troisième tome est-il parvenu à remonter le niveau? Oui et non. Force est de constater que globalement, c'est largement meilleur; faire pire que l'idiot second tome n'était pas chose aisée. Cependant, on regrettera certaines incohérences et la suppression instantanée mais sans explication du personnage de Flash, qui s'eclipse totalement de l'intrigue pour Dieu sait quelle raison.
Sinon, le côté combat titanesque ne décevra pas les amateurs du genre, Johns faisant ici ce qu'il sait faire le mieux : mettre en scène des géants qui se foutent sur la gueule. Ca pète de partout, c'est efficace à souhait et l'esthétique fait honneur à un affrontement très, très spectaculaire. Seule la première partie de l'oeuvre n'est pas de même qualité, préférant se tourner vers une traque peu intéressante et pas réellement en rapport avec la suite du comic. Loin d'être mauvais, ce troisième tome donne de l'espoir à un titre en perte de vitesse.