Aventuriers solitaires
La Grande guerre touche à sa fin, Corto Maltese s’ennuie. Marin sans navire, il séjourne au Yémen. Plus que Corto, le véritable héros des trois premiers récits est Cush. Admirez-le, somptueusement...
le 5 avr. 2018
20 j'aime
A travers son personnage fétiche Corto Maltese, Hugo Pratt nous offre une relecture chimérique de l'Afrique, basée sur ses souvenirs d'une part, et son imagination si particulière de l'autre, son talent de conteur inimitable.
C'est également une Afrique troublée par les remous de la première guerre mondiale, les dissensions religieuses, le mépris occidental, la colonisation à son paroxysme.
Le personnage de Cush nous offre la violence et l'intransigeance, la fierté et le refus l'oppresseur, quel qu'il soit. On le retrouvera plus tard dans Les scorpions du désert, plus assagi après son contact avec Corto, regrettant son compagnon d'alors...
L'opposition de Corto et de Cush est le fil directeur de cet album (à l'exception de la dernière histoire, non moins passionnante). Leur antagonisme de départ se mue en respect puis en amitié sincère, malgré leurs divergences de points de vues.
L'apprivoisement des deux personnages est fascinant à lire, tout en "délicatesse", avec le style de dessin envoûtant et des histoires comme seul Hugo Pratt savait les inventer.
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à ses listes Mon top 10 Corto Maltese, Mon Top Hugo Pratt, BD critiquées notées 10, Mon Top 10 couvertures de BD et
Créée
le 7 janv. 2011
Critique lue 1.4K fois
21 j'aime
D'autres avis sur Les Éthiopiques - Corto Maltese, tome 5
La Grande guerre touche à sa fin, Corto Maltese s’ennuie. Marin sans navire, il séjourne au Yémen. Plus que Corto, le véritable héros des trois premiers récits est Cush. Admirez-le, somptueusement...
le 5 avr. 2018
20 j'aime
Le dessin et les textes d'Hugo Pratt sont tellement poétiques et envoûtants... Comme dans La Ballade de la mer salée, je suis immédiatement plongée aux côtés des gentilhommes de fortune en quelques...
Par
le 18 nov. 2010
8 j'aime
1
"Ma journée est faite ; je quitte l’Europe. L’air marin brûlera mes poumons ; les climats perdus le tanneront. Nager, broyer l’herbe, chasser, fumer surtout ; boire des liqueurs fortes comme du métal...
le 16 janv. 2015
4 j'aime
Du même critique
Princesse Mononoké est un film à part dans la carrière de Miyazaki, une étape autant qu'une sorte de testament de son art. C'est peut être ce qui en fait l'un de ces films les plus adulés parmi ses...
Par
le 15 juin 2011
482 j'aime
81
Le vent se lève, il faut tenter de vivre est définitivement un film à part dans la filmographie de Hayao Miyazaki, pour moult raisons que j'aurais bien du mal à évoquer de façon cohérente en un...
Par
le 22 oct. 2013
426 j'aime
32
Alexandre Astier est remarquablement similaire à son personnage Arthur. Comme Arthur, il est responsable de tout (Roi du royaume / responsable scénario, musique, production, dialogues, direction,...
Par
le 17 juil. 2011
368 j'aime
57