Les Lauriers de César - Astérix, tome 18 par mavhoc
Surement un des meilleurs albums d'Astérix, en effet il jouit d'une suite inarretable de gags en tout genre servis par un scénario qui tient la route. Si la soupe au lauriers de César semble être un peu gros au début, on se retrouve dans cette idée d'alcooliques aux idées loufoques, chère à Goscinny, ce n'est pas la première fois que leurs personnages font des erreurs à cause de la boisson.
"Farpaitement" est entré au point dans le vocabulaire courant que ça laisse comprendre l'humour délicat de cet album et pourtant si présent, vraiment, aucun des 17 tomes précédents d'Astérix ne m'avaient autant fait rire.
Scénario de qualité, humour particulièrement bon, que dire d'autres ?
Des détails, mais qui ont leur importance. En effet, pour suivre le chemin amorcer dans les deux précédents tomes on retrouve deux nouvelles idées : les romains ne sont pas tous bons et les gaulois pas tous bons. Homéopatix, le frère de Bonemine, est une vraie plaie, vantard, prétentieux, arriviste, materialiste, il n'a rien du gaulois courageux, rusé et altruiste qu'est, par exemple, Astérix. A l'opposé le plus total, la famille romaine qui "achète" Astérix et Obélix sont particulièrement sympathique : fétard, ouvert d'esprit mais en même temps un peu sérieux (sauf le fils ainé), on les prend rapidement en affection.
Seconde idée présente : la toute puissance romaine, représentée par trois points. La garde du palais de César que même avec la potion magique, Astérix craint; César, que rien ne peut tromper, "sent" que la couronne de lauriers n'est pas normale; les romains découvrent grâce aux gaulois comment se remettre de la gueule de bois. Ce dernier point humoristique et annonçant la décadence de Rome, annonce aussi une sorte de toute puissance, même sur les choses naturelle.
Finalement les gaulois ne sont pas aussi puissant que les Romains et au final, l'histoire nous a prouvé lequel des deux peuples l'a emporté sur l'autre.