Fallait bien une première fois pour que Jérémie Moreau me déçoive. Y a pas l'étincelle de Hartepool, Grimr ou Penss. Pas ce contre-pied, cette fulgurance qui fait le coup de cœur.
L'histoire est très consensuelle. Une famille qui quitte la ville pour la vie sauvage avec ce que ça implique de déconnexion puis de reconnexion. Une critique de nos modes de vies en mode GPS. Qui pervertissent jusqu'au coin les plus reculé.
Un constat aussi sur le changement climatique. Ou plutôt le renouveau climatique. En Alaska, les changements y sont plus spectaculaires bouleversants des habitudes ancestrales.
Ça se lit quand même avec plaisir. Y a toujours de belles planches ésotériques. Le dessin est certes un peu plus basique. Les paysages sont pas désagréables non plus. Ça reste une belle lecture.