Après avoir adoré L'extraordinaire voyage de Marona, je voulais rencontrer celui qui était derrière cette épiphanie visuelle. C'est Brecht Evens.
Ici, c'est beaucoup plus adulte que le petit chien tout mignon. Mais un 20ème fantasmé où Paris serait une fête. Quoi de mieux que la nuit pour donner champs libre à son style bigarré et foutraque.
On va pas se mentir, le début est difficile. Un peu comme la première demie-heure de Climax de Gaspar Noé. Ça parle beaucoup. Mais finalement tout s'imbrique comme pour nous préparer à ce qui va suivre.
La fête est le chemin de tous les possibles. Les destins se frôlent et se mêlent dans la foule. On ne sait pas ce que réserve le bout de la nuit. La ville devient cet étrange théâtre de l'imprévu.