Alors là, c’est la très grosse claque.
De la première à la dernière page, je ne jette absolument rien.
Pas une case, pas une bulle.
Tout marche à la perfection.
Pour l’occasion, le travail de préparation de terrain opéré par le tome précédent permet à ces « Yeux de Tanatloc » de tout moissonner sur leur passage.
Tout ce que j’aime dans « Thorgal » se retrouve dans cet épisode : les croyances du passé qui percutent les hautes technologies du futur ; le progrès technique qui fascine autant qu’il aliène l’humanité ; l’atmosphère crépusculaire qui suinte le « post-apo » par tous les pores…
Ralalah !
Mais cet épisode - complété avec celui qui suit - me refile à chaque fois des frissons.
Tellement de thématiques sont traitées !
Tellement de personnages sont développés !
...Et le tout dans un univers et une atmosphère que, moi, je n’ai su retrouver nulle par ailleurs.
Ah les mots m’en manquent...
Que dire de plus, si ce n’est que par ce segment-là, « Thorgal » pour moi se pose comme une énorme référence de S.-F., tous médias confondus ?
Ce n’est pas compliqué, ce tome là, c’est pour moi l’une des œuvres majeures de ma culture personnelle ; une œuvre qui m’a forgé, indéniablement…
Un bijou…
...Un firmament.