7
Absence d'amour
Cette histoire, charmante au fond, et pleine de bons sentiments, d'un quartier entier ("L'impasse des Moustachus") qui se fait complice de la fiction inventée par une mère orpheline de son enfant,...
Par
le 25 févr. 2011
6 j'aime
Absence d'amour
Cette histoire, charmante au fond, et pleine de bons sentiments, d'un quartier entier ("L'impasse des Moustachus") qui se fait complice de la fiction inventée par une mère orpheline de son enfant, vaut aussi bien pour son pesant d'humanité (avec tout ce que cela implique de petits arrangements avec le réel) que pour le rendu de la vie populaire d'un quartier pauvre en 1932.
La petitesse du cadre (une impasse, le bistrot, les petits métiers: imprimeur, conducteur de train à vapeur, la petite église, la statue de la Vierge sans enfant dans une niche extérieure, les petits commerces...), la sympathie qui émane des personnages (leur trogne à peine forcée par le dessinateur, leur chaleur humaine qui se manifeste dans l'harmonie du complot et de la fête des Moustachus, leurs petits et moyens vices: alcool, bonne bouffe, langues de vipère, les quatre fils Aymard, préados insolents et têtes à claques exemplaires, ...), concourent à une atmosphère où fleurissent les moments d'émotion vraie.
La fin du récit contitue une surprise d'interprétation ambiguë. Beau travail de Zidrou.
La petitesse du cadre (une impasse, le bistrot, les petits métiers: imprimeur, conducteur de train à vapeur, la petite église, la statue de la Vierge sans enfant dans une niche extérieure, les petits commerces...), la sympathie qui émane des personnages (leur trogne à peine forcée par le dessinateur, leur chaleur humaine qui se manifeste dans l'harmonie du complot et de la fête des Moustachus, leurs petits et moyens vices: alcool, bonne bouffe, langues de vipère, les quatre fils Aymard, préados insolents et têtes à claques exemplaires, ...), concourent à une atmosphère où fleurissent les moments d'émotion vraie.
La fin du récit contitue une surprise d'interprétation ambiguë. Beau travail de Zidrou.
7
Écrit par
Créée
le 25 févr. 2011
Critique lue 618 fois
6 j'aime
D'autres avis sur Lydie
9
Triste bonheur
Au fond d'une impasse, un homme noie des chatons puis les dépose délicatement sur un linge, désolé de sa besogne. Au même instant, une jeune maman perd son nouveau-né, une petite fille qui aurait du...
Par
le 29 avr. 2014
5 j'aime
10
Au pays de Lydie, comme dans tous les pays ...
Alors oui, pour certains Lydie est un brin trop naïf comme BD, un brin trop irréel et fantastique dans sa vision de l'être humain. Un optimiste qui tuerait les gens. Pour tous, quasiment, Lydie c'est...
Par
le 6 juil. 2015
3 j'aime
1
Du même critique
8
Mères perdues
Tout doit se jouer dans cet ultime épisode. Les personnages, qui ont maintenant bien évolué, doivent effectuer des choix de vie définitifs. Il se révèle que le choix majeur se situe entre la fuite...
Par
le 29 sept. 2012
36 j'aime
12
8
Erotisme Biblique
Le public français contemporain, conditionné à voir dans la Bible la racine répulsive de tous les refoulements sexuels, aura peut-être de la peine à croire qu'un texte aussi franchement amoureux et...
Par
le 7 mars 2011
36 j'aime
14
10
Matin d'un monde
L'enthousiasme naît de la lecture de Gargantua. Le torrent de toutes les jouissances traverse gaillardement ce livre, frais et beau comme le premier parterre de fleurs sauvages au printemps. Balayant...
Par
le 26 févr. 2011
36 j'aime
7
