Yo. Toujours dans le but de changer de la routine habituelle mes critiques, j’ai décidé d’écrire celle-ci alors que je n’ai pas encore fini l’œuvre. Œuvre qui fait seulement 4 tomes… j’en suis au début du troisième !
C’est qu’il n’empêche qu’Onani Master Kurosawa exerce, je dois l’admettre, une certaine fascination. Dans son dessin, oui, rien de spectaculaire, mais un dessin amateur et peu détaillé agréable (bon point pour ces visages vicieux remplis de haine). Dans son histoire maintenant, c’est assez spécial. Tout se dévoile dès les premières cases (BAFFE DANS TA FACE), et on nous met dans la peau d’un collégien branleur et cynique. J’aime bien ce genre de personnage, surtout quand il est inséré dans un milieu aussi conforme que le collège !
Sur le plan, OMK me fait penser à moitié à Parasyte, dans cette façon de détourner ingénieusement les codes du manga high school pour en faire une œuvre résolument mature qui ne nous prend pas pour des cons. Mais à moitié je dis bien, car OMK est peut-être plus limité que je le crois. Ca se limite au collège, et aux seules pensées du personnage principal. Je préfère les narrations multiples, et puisque ça parle de chantage en plus, on aimerait bien être dans la peau de Kitahara pour la comprendre un peu plus, ça aurait été cool. Genre, je dis ça alors que je n’ai pas encore fini l’œuvre. Mais justement, elle semble assez prévisible pour ce que j’ai vu. La fin du tome 1 annonçait gros comme un camion la fin du tome 2.
OR, il se trouve que plongé dans ce début de tome 3, je constate que mes idées préconçues sont petit à petit remises en cause. Depuis ce matin, je suis impatient de lire la suite !
« Deux heures plus tard, il avait fini sa lecture. »
Mouais. Finalement, c’est moyen et même assez bienpensant. Je n’ai rien contre le tome 3 où Kurosawa libère sa part émo pour devenir particulièrement touchant, et sur ce point, je dois dire que le manga sait être très immersif pour nous faire ressentir ses joies et peines de cœur (sérieux, j’ai eu du mal à continuer après le chapitre 23 tellement c’était dur). Mais le tome 4 est très agaçant. Bye bye monsieur le cynique qui dit "fuck" au monde, bonjour les coupains, les amis, j’ai compris que le monde était bleu si on le voulait, blablabla…
(ATTENDS VOIR, mais c’est pas comme dans Evangelion cette fin ?? Ahhahah)
Beuah, les deux derniers chapitres sont vraiment à vomir dans leur candeur adolescente. En tout cas, j’avais raison de me méfier du potentiel de cette œuvre. Une histoire racontée par un collégien pour les collégiens asociaux, c’est gênant à lire. Et pourtant c’était tellement prometteur à première vue, c’était Seul contre Tous au collège… mais la part japonaise a fini par l'emporter.