Bon, j'ai enfin pu me procurer le premier tome de Walking Dead. Oui, c'est vrai que j'y ai mis du temps. Mais c'est pas grave, au moins je l'ai eu, et au moins, vous pouvez lire cette critique en toute impunité. Car même si j'ai avancé jusqu'au tome 6, au moins ai-je fait un petit come-back dans le passé, en mode Marty McFly. Et autant vous dire que lorsque l'on goûtte aux tomes suivants, ça fait vraiment bizarre de revenir en arrière. Mais alors vraiment.
En fait, c'est surtout que le niveau était clairement beaucoup moins élaboré, surtout dans l'écriture. Plutôt basique, elle ne faisait que présenter un nombre putôt restreint de personnages, faisant entrer en scène Rick et sa famille, mais également Shane et tous les autres. Et quel enfoiré, ce mec, dans le comics, sérieux ...
Mais pour un premier tome, c'est quand même une réussite en la matière : car même si le tout est clairement en manque d'une réelle écriture complexe ( en même temps, ce n'est que le début ), l'aspect graphique est parfaitement réussi. Les dessins montrant les zombies sont les plus détaillés du tome, et l'aspect physique des personanges est plutôt très bien imaginé. On les reconnaît bien, au final, et on s'y attache rapidement. C'est sûrement pour cela, aussi, qu'il y a peu de gars dans ce tome ci.
De plus, le noir et blanc très efficace, et l'encrage très agraissif qui le suit nous font parfaitement part de toute l'horreur de la situation dans laquelle nos haros se trouvent. Monde de décadence et d'horreur, le seul moyen de s'en échapper est d'y mourir sans ne jamais revivre. Par contre, tout le monde sourit tout le temps, c'est assez dérangeant, en fait : ils n'ont pas à sourire comme ça, les mecs. En fait, ça offre un côté plutôt stéréotypé au tout, je trouve.
Même s'il manque d'un poil d'intensité ( jusqu'à la fin, vraiment puissante ), le tout est tout de même très accrocheur. Même si les dessins sont assez stérotypés et l'écriture manque de raisonnement, le tout est très efficace et constitue une bonne entrée dans la matière. Ouais, c'est quand même à lire.
Ps : qu'est-ce qu'ils sont cons les dialogues, des fois ...