Voilà, voilà. Ce que j'attends depuis maintenant au moins quatre tomes s'est enfin produit : le retour de la violence, le déchirement du groupe de survivants. Connaissant Kirkman, ce "repos" auxquels tous goûtaient ne pouvait être éternel. Et il ne l'a pas été. Il a suffit d'une fusillade pour que le monde s'écroule autour de Rick et de tous ses petits amis.
Et depuis le huitième album, je n'avais pas vu pareille violence, pareille surprise. Dès lors, Rick connaîtra une étape très importante dans sa vie : il devient encore plus impitoyable, au risque de devenir encore plus violent que le Shane de la série ( pas du comics ). Désolé, mais ce que le mec fait avec sa hachette, c'est vraiment pire que la mort d'Otis. Dans la série, j'entends bien.
Et puis bien entendu, voilà un tome qui fait le tri, et son tri, il le fait bien. Merde, le type là, Robert, il n'a plus aucun espoir pour ses personnages. Quand tu vois ce qu'il leur fait subir, c'est abominable. Je pense à un personnage en particulier, un protagoniste principal dans l'intrigue collective. Tous ceux qui auront lu ce tome sauront de qui je veux parler.
Comparé aux tomes le précédant, c'est sûr que c'est une explosion de violence. Sauf que des fois, des morts, il en faut. C'est le même principe que certains feux de forêt qui débroussaillent les mauvaises herbes, à la différence prêt que les personnages partis dans ce tome n'avaient rien de mauvais.
Les zombies retrouvent enfin leur importance, et ce n'est pas pour nous déplaire. Sérieux, le truc s'appelle pas "Walking Dead" pour rien. A noter aussi que le combat final est un festival; incroyablement violent, il constitue sûrement l'un des affrontements les plus sanglants de la saga. Un travail unique orchestré depuis le premier tome qui arrive enfin à son apogée, il n'y a aucun doute là dessus. A lire, du grand art.