Reine d'Égypte, tome 2 par Sunread26

Chronique complète :

Extrait :

Second tome pour la série, j’avoue que j’ai été un peu déçue du premier… J’avais sans doute trop d’attente pour la série, et le fait que le côté historique ne soit pas fidèle n’aide pas non plus. J’essaie vraiment de passer outre, mais les personnages caricaturaux me sortent vraiment par les yeux. Sans oublier que Hatche ne se défend même pas, comme si elle n’avait aucune personnalité.

Il est évident que ce tome allait suivre la lignée du premier, et que mon avis ne change donc pas beaucoup entre temps. Hatche (je raccourcis), a passée plusieurs années à apprendre comment séduire et sans doute d’autres choses pour l’aider à gagner en pouvoir. Mais voilà que maintenant, on ne revoit qu’une gamine, comme si elle n’avait rien fait de tous cela, c’est rageant et détruit une bonne partie du personnage. Même enfant, elle avait plus de répondant et de jugeote que dans le présent. Je ne parle même pas de son frère, un abruti de première, un pantin, comme je le pensais déjà dans le tome précédent. Ça me fait aussi rire de faire boire un breuvage à la reine, car soi-disant, elle est enceinte (pipeau x1000), alors que les concubines du pharaon couchent avec tout ce qui bouge mais seront jugées comme porteuse de l’enfant royale… Vive la logique et la stupidité de certains personnages. J’imagine que la roue finira par tourner et faire bien du mal, mais c’est vraiment frustrant… Sans oublier que l’intrigue continue de s’éloigner du côté historique.

La seule chose intelligente qu’elle fait, c’est de proposer de renvoyer les prisonniers Wawat chez eux, dans une optique de paix. Elle n’a pas tort, la grandeur d’un pays ne se résume pas qu’à sa puissance militaire, et donc au jeu de « qui a la plus grosse » (parce que oui, pour moi, les pays qui font la guerre jouent à ça la plupart du temps). Savoir faire preuve de diplomatie et développer son pays d’un point de vue commercial est également un bon moyen de montrer sa puissance et surtout d’engranger des profits et de la renommée. De plus, cette méthode est bien plus pérenne que de combattre toute les cinq minutes, puisque le combat reposera sur des hommes. Tandis que les marchandises tiennent de la culture et du savoir-faire, quelque chose de bien plus simple à transmettre et à étoffer. Un pays qui ne sait que combattre ne fera que s’éloigner des autres pays, qui le craindront, et d’autres, ses victimes, qui le haïront. Au final, cela finira donc par l’isoler et donc l’affaiblir. Rien ne dit que des alliances entre plusieurs petits groupes ne mettent pas en danger l’Egypte (qui a de grande frontière et ne pourrait pas toute les protéger). C’est vraiment son seul acte intelligent, même s’il est très mal vue par la faction militaire qui a pris le pouvoir (et se croit donc tout permis).

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