La première bulle annonce la couleur :
- Tu m'aides à déplacer mon armoire ?
- Oui, mais c'est bientôt l'heure de manger. On schtroumpfera ça après la sieste.
C'est ça la vie des Schtroumpfs. Il y a de l'entraide. De la solidarité. Le travail est fait. Mais sans stress.
Comme toujours chez eux, l'arrivée de la modernité, d'une habitude "humaine" (les vacances) va semer le désordre dans leur vie bien rangée où on mange, on dort, on vaque à ses occupations en fonction de la personnalité du Schtroumpf.
Car si les vacances partent d'un bon sentiment (le surmenage chez le Schtroumpf Bricoleur que ses compères ne cessent de harceler pour qu'il répare leurs babioles), derrière, c'est toute une logistique à assurer. Les bungalows à construire, les animations, la cuisine, le nettoyage.
- Donc, pour avoir des vacances, il faut travailler ?
Ha, ha. Et ce crétin de Gargamel qui n'en rate pas une en osant s'en prendre à un ours parce qu'il lui bouffe ses cerises.
Les voir à la fin tous pleurer parce qu'au fond leur village leur manque c'est ce qu'on se dit à chaque retour de vacances. On est mieux chez soi. Une vie bien réglée, c'est toujours plus rassurant.