M.V.M
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On ouvre le premier tome de Slam Dunk, puis le second, puis le troisième puis... le dernier. Une fois les premières pages tournées, c'est très addictif, car Takehiko Inoue dépasse le simple cadre de manga de sport.
Slam Dunk c'est du basket, évidemment. Centré sur un lycée qui, année après année, ne passe même pas les phases de qualification pour le fameux tournoi inter-lycée du Japon. Une année ça change, deux nouveaux de secondes, radicalement opposés et différents vont permettre à Shohoku de passer, d'abord, un premier cap.
Slam Dunk c'est des individus, des personnages forts. Le principal, Hanamichi Sakuragi est génial (c'est un génie comme il le répète souvent !), un personnage fort, qui va connaître une évolution éclair, et qui est consistant. C'est lui le fil rouge (les fans comprendrons) de la série, il nous fait rire, souvent, pleurer, parfois, nous rend admiratif ou au contraire déçu, tout passe par lui, et il est incroyable. Takehiko Inoue fait des merveilles avec ce personnage au fur et à mesure que la série avance, il ne se répète jamais, son look évolue et il est toujours cool, et souvent, il y a toujours le bon mot ou la petite phrase qui va bien.
Slam Dunk c'est ça aussi, le sens du timing, de la bonne phrase, du dialogue drôle ou émouvant au bon moment, idem pour les dessins, toujours des bonnes idées, sachant surprendre, et compléter parfaitement les dialogues.
Slam Dunk, c'est aussi les personnages entourant Sakuragi. Ils sont géniaux (moins que lui certes), tant ceux de Shohoku (le lycée où se déroule le manga) que les adversaires. Ils se poussent, se détestent, se battent, se moquent, s'aiment, ils font vivre le manga. Chacun à son destin, sa conclusion (ou non d'ailleurs), c'est parfois attendu, d'autres fois surprenants, et le basket va les lier, les faire passer par toutes les émotions (et nous aussi).
Slam Dunk, c'est donc le basket, comme déjà écrit, mais surtout la façon de le dessiner et de le faire vivre. C'est intense, très intense, et prenant. On ressent la sueur et la douleur qui se dégagent des personnages. Le trait de Takehiko Inoue est parfait, on sent quand le ballon touche le sol, quand un joueur dunk, le public qui pousse, quand le ballon touche l'arceau ou lors d'un contact.
Slam Dunk, c'est aussi une fin parfaite, un match, d'une intensité incroyable, et une conclusion terriblement humaine et incroyable, ainsi qu'un épilogue assez beau et juste. C'est dur de terminer une série de manga, je ne pense qu'il était possible de faire mieux.
Bref, Slam Dunk c'est beaucoup de chose, j'en ai surement oublié, mais rarement un manga ne m'aura autant passionné, faire rire, ému et permis de trouver une intensité propre à la compétition de sport et aussi bien retranscrite.
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Créée
le 22 juin 2024
Critique lue 252 fois
4 j'aime
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