L'histoire se cale suite à Civil War où Spiderman révèle son identité secrète avant de passer du côté des opposants à la loi de référencement des super-héros... Et là, c'est le drame, car l'une des facettes essentielles de la série Spiderman, à savoir l'identité secrète, a été brisée, alors il faut vite y remédier!
Voilà en bref, ce que je ressens au terme de la lecture de ce comics.
Et pourtant, j'ai apprécié le glissement de Peter Parker vers le côté sombre de la toile. On ressent bien son impuissance, sa fuite vers la violence pour canaliser cette énergie qu'il ne peut utiliser pour sauver sa tante, sa responsabilité qu'il ne peut laisser de côté, l'empêchant même d'être objectif...
Et puis il y a cet amour si pur, qui n'apparaît qu'une fois tous les 1000 ans... N'importe quoi !
Et ce choix uniquement possible par les pouvoirs hallucinants de Lucifer... Alors qu'une fin plus sombre aurait été tellement plus forte...
Mais bon, il semblait important de reconstituer le Spiderman d'antan pour la maison d'édition...
Et hop, un claquement de doigt et c'est réglé... En plus, on réintègre même une histoire d'amour à reconstruire, super!
Je reste donc très partagé, le début est vraiment bien, jusqu'au combat contre le Caïd qui remet à sa place l'équivalence des forces... Et puis après, le délire mystico-faustien qui vient tout gâcher...
Dommage mais incontournable pour suivre la suite de ses aventures en comics, étant donné le changement opéré...