Cherchez plus, le meilleur dialoguiste du monde du X, c'est Joss Whedon. Logan et Beast sont badass et drôles. Le couple Cyclope/Emma est attachant (si, si) et personne n'a écrit Kitty Pride aussi bien que lui (le coup de l'orgasme/phasing, OMG). Ça virevolte, ça déconne, ça malmène tout en caressant dans le sens du poil ("ce n'est pas une lune"). Et puis les X-Men de Cassaday sont magnifiques.
Enfin, ce run de 24 épisodes met un bon gros coup dans les roubignoles de la nostalgie. Les X-Men, c'étaient mieux avant, était-on tenté de dire, sûr de son bon droit. Le côté gosse blasé, qui ne retrouve plus l'émerveillement de la paire Claremont/Lee ou le choc des oeuvres originelles de Claremont/Byrne dans les cochonneries de Xtreme X-Men où on ne pige plus qui est qui, pourquoi untel est dans l'équipe et oùkisonleszotres. Les New X-Men de Morrison/Quitely avaient permis de raccrocher les wagons. Mais les Astonishing furent, eux, tout simplement Uncanny.