Le Transperceneige était clairement une "idée simple et puissante" comme écrin pour développer de la SF originale. Faut pas être sorti de Saint-Cyr pour sentir que ça va pas être très intéressant une fois descendu du Transsibérien.
L'auteur se défend dans la postface quant au défi à relever. Il est plutôt content des choix scénaristiques qui "s'imbriquent" naturellement pour former un tout cohérent. Oui, c'est cohérent, mais un peu chiant.
C'est donc un patchwork d'idée éculée. C'est pas nul mais on voit les choses venir à 100km. Une société autoritaire pilotée par des individus masqués de tête de souris. On croirait un cross over entre Maus et Squid Game.
Ouf, le dessin de Rochette est au rendez-vous. Si on aime son style marqué entre ombres et approximations, on est content.