Un tome bien moins puissant que les précédents, si on omet son dernier chapitre, parce qu'il fonctionne uniquement sur une succession d'ellipses assez frustrantes : deux pages pour expliquer quatre mois d'aventure dans l'inconnu, c'est nier le potentiel romanesque d'une telle expédition ; et ces raccourcis surviennent deux ou trois fois. Il y a bien quelques aperçus ici et là, trop peu toutefois pour saisir pleinement l'univers dans lequel évoluent désormais les enfants (l'épisode déguisement aurait, par exemple, mérité un meilleur développement, voire un tome entier). Néanmoins, le suspense gagne en intensité grâce à l'arrivée d'Andrew et de ses manigances. Je vais prendre ce douzième tome comme ce qu'il est vraiment, à savoir : une transition, en attendant la suite.