Tintin en Amérique est un album de transition entre les deux premiers Tintin assez oubliable et les bons Tintin. C'est soit le dernier Tintin moyen ou le premier Tintin assez bon.
L'intrigue est déjà un peu plus développé, mais bon pourquoi ils envoient Tintin, un reporter pour arrêter des gangsters. La police belge est si nul ? Ah juste à des moments je pourrais faire des allusions à l'épisode de la série de 1991, je ferai pareil pour les critiques des albums suivant.
Dans cet album, on à deux aspects de l'Amérique, la ville où les gangsters font la loi, puis le Far West qui prendra la plus grosse partie de l'album, avec les Indiens. L'épisode de 91, enlèvera cette partie sans doute trop dépassé à cette époque là, ce qui fait que c'est l'un des trois épisodes qui dure 20 minutes ( les autres épisodes en durent 40).
Tintin va devoir faire face à une ribambelle de méchants, on pourrait quand même citer Bobby Smiles que l'on voit dans une grande partie de l'album. Personnellement, j'aime beaucoup le début à Chicago, le passage au Far West est bien au début mais fini par devenir assez lassant, en bref Chicago me manque. Pour la première fois Tintin, devra retrouver un compagnon, ici il s'agit de Milou.
Et surtout, on à l'impression que c'est interminable, à chaque fois on se dit c'est bon, c'est fini. Cependant, il y a des feintes, celle du diner par exemple, ou d'ailleurs on peut vite fait voir un certain méchant emblématique de Tintin, qui ne dévoilera son patronyme que dans l'album suivant. Avec le diner, on peut se dire, c'est bon on célère l'arrestation des bandits, et bam Tintin enlevé, balancé dans le lac Michigan, arrête les derniers bandits.
L'album finit sur la foule qui acclame Tintin, bon là contrairement au Congo et aux Soviets, c'est compréhensible, le dessin animé rajoutera une scène en toute fin que j'aime beaucoup.