To the Abandoned Sacred Beasts, tome 1 par Sunread26

Chronique complète :

Extrait :

Nouvelle série dont je n’ai pour l’instant que le premier tome, je l’avais pris par curiosité, mais je viens juste de lire le tome… Quand je dis que je suis à la ramasse, mais que ma situation actuelle me permet d’avancer un peu ! Ce qui m’avait attiré pour ce titre, c’est sa jaquette, une fille armée, mais les larmes aux yeux. En tout cas, la série est éditée chez Pika, et comporte un total de quinze tomes, puisque la série est terminée ! J’ignore si elle est devenue introuvable par contre (comme Pika est connu pour ça).

L’univers de la série nous plonge dans un pays en guerre (pour certains, elle s’est arrêtée, mais la vérité semble tout autre), où le pays n’a pas eu d’autre choix que de former une section remplie d’êtres spéciaux. Des humains ont acceptés d’êtres des cobayes pour devenir des bêtes sacrées, pour la plupart, ils n’auront plus grand-chose d’humain après leurs transformations. Ils combattront alors l’ennemi au péril de leur vie, puis tout cessera. Le retour à la vie civile ne sera glorieux qu’au début, puisque peu à peu, ils perdront l’esprit. En partie traumatisés par les combats sans doute, la vision des gens à leurs égards aussi ou bien un effet secondaire de leur transformation. En perdant la raison, ils deviennent, visiblement des monstres incontrôlables et semant la mort, certains par traumatisme d’autres par désespoir de ne plus être normal. C’est au cours de cette période que l’on nous place, aux côtés de la fille de l’une de ses bêtes divines (qui a été tuée par le chasseur), mais aussi de celui qui les chasse… leur ancien commandant, lui aussi une bête divine. Ce que l’on peut dire dès ce premier tome, c’est que les bêtes divines vivent avec des symptômes post traumatiques, comme de nombreux soldats de l’armée chez nous. Je doute qu’il y ait un suivi psychologique dans leur monde malheureusement. Rien ne dit non plus que c’est le seul déclencheur de leur état, ce qui est sûr, c’est qu’une fois qu’ils perdent le contrôle, ils ne reviennent pas à la raison.

La série se bat également avec la moralité, puisque la fille, Charlotte, ne comprend pas pourquoi la seule solution, c’est la mise à mort. Alors qu’ils ont fait le choix de sacrifier leur corps d’origine pour combattre et protéger, voilà maintenant qu’on leur retire la vie sans sommation. Plusieurs cas de figures sont montrés dans ce tome, dans le trio, un seul semble avoir réellement perdu la tête. Le minotaure, inspiration sans doute grecque pour celui-ci, a toujours eu peur du combat, il s’est donc habitué à construire des forteresses telles des labyrinthes. Malheureusement, cela empiète sur une ville non loin, puisqu’elle grandit sans cesse. Il tue également tous ceux qui pénètrent à l’intérieur, croyant qu’il s’agit d’ennemis, tout cela à cause d’un enfant l’ayant menacé avec un jouet, preuve de son traumatisme. Pour les deux autres, c’est plus complexe, l’un se contentait juste de bouger pour se rendre vers un lieu (son rêve, son but), en prenant soin d’éviter les zones peuplées… Il sera tué, car pas le choix, il menace un pont ferroviaire à la noix, mais appartenant à un riche (oui, j’ai trouvé le sort de celui-ci vraiment injuste), surtout que s’il a encore sa tête (ce que je pense), il aurait pu servir de monture lui-même en fait… Le dernier essayait de se rendre utile, malheureusement, il s’est réduit au banditisme pour y parvenir. On les tue comme on tue une bête qui gêne notre espèce, alors qu’on en tue plus de notre côté, bref, c’est injuste.

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