Sans concession

J'aime les zombies, j'aime les comics.
J'aime Walking Dead.

Un ami m'avait offert le premier tome, que j'ai dévoré. Puis ce fut la chute et j'enchainais frénétiquement tout les tomes. Les aventures de Rick et ses compères m'ont littéralement scotchées. Si le premier épisode ressemble à un copié-collé de 28 Jours plus tard transféré dans une petite ville des USA, la suite des péripéties nous raconte crument la survie dans un univers remplis de morts-vivants. Ici les zombies font parti du décor et sont une force de la nature: les protagonistes comprennent vite qu'il faut faire avec.

Les auteurs n'hésitent pas à malmener leurs personnages, qu'ils soient importants ou non, de manière crue, voir sadique. Sans concession. Au-delà du gore, chaque épreuve que les perso doivent affronter nous pose un tas de questions sur l'être humain, sa façon d'être, de penser, de vivre.

Cette série est loin d'être parfaite: bien sur parfois on peut voir les ficelles, deviner la suite... Petit bémol aussi pour les dessins. Si le premier tome est dessiné de main de maître par Tony Moore, il est par la suite remplacé par Charlie Adlard qui nous propose au premier abord un dessin raté. Mais que tous se rassurent, Adlard s'améliore au fil des épisodes et au bout de quelques tomes on retrouve un style agréable.

Bref, une véritable tuerie, une drogue dont on ne peut se défaire après être tombé dedans, et tout ceux à qui j'ai proposé la lecture sont devenus accros, qu'ils soient fans de comics ou de zombies ou pas.