Wilson est plutôt antipathique. Genre misanthrope ascendant égocentrique.
Daniel Clowes nous propose donc de l'ausculter l'espace d'un album composé d'autant de tranches de vie que de pages.
Nous aurons ainsi l'opportunité de découvrir :
- l'amour qu'il voue à son chien,
- ce que lui inspire la contemplation de la nature,
- la relation avec sa mère, son père ou encore son ex-femme,
etc.
Wilson, c'est surtout un panorama cynique de la médiocrité humaine :
- son égoïsme,
- la difficulté à assumer sa propre responsabilité, que ce soit face à son sort ou à l'incommunicabilité avec autrui,
- les préjugés des "monsieur / madame je sais tout".
Wilson, c'est enfin un regard attendri sur les individus :
- qui restent bloquer dans l'enfance,
- démunis face à leurs émotions qui ne savent pas dire leur nom,
- et qui sont des femmes ou des hommes ne sachant tout simplement pas s'aimer tels qu'ils sont.
Wilson
Une bande dessinée à lire et à méditer.