Hop, un reboot!
Exit la Wonder Woman qui vit sur Themyschira en toute quiétude entourée de ses sœurs amazones. Diana est désormais plongée dans le monde des hommes où elle tente de retrouver les amazones éparpillées aux quatre coins du monde. Qui plus est, un mystérieux méchant et son armée traquent et tuent les amazones sans pitié. Themyschira ? Détruite, et avec elle, la civilisation des amazones. Ce comic fait montre d'une volonté très nette de faire table rase du passé de l'héroïne. Son passé est conservé de manière maladroite (l'ancienne Wonder Woman est une autre vie dans un autre temps qui réapparait par bribes) mais son présent est intéressant. Ça a un peu le goût de Buffy par instants : Diana est entourée d'un groupe varié d'amazones aux pouvoirs divers. Il y a un chat qui parle, une voyante qui mange du chewing-gum et vit sous un pont. C'est assez frais et distrayant. Les méchants sont tous issus de la mythologie. Les anciennes ennemies de Wonder Woman (Giganta, Cheetah...) subissent un petit relooking quant à leurs origines (raté selon moi). Malheureusement, au lieu de faire de ces nouveaux personnages des acteurs secondaires de cette nouvelle histoire, les auteurs les tuent à tour de bras. Et si Wonder Woman n'a pas les mêmes pouvoirs que dans son ancienne vie, elle les retrouve finalement rapidement.
En bref, ce changement dans le statu quo et dans l'histoire de Wonder Woman est intéressant mais on a la sensation que le but est de revenir le plus rapidement possible à la case initiale. D'autant qu'au final, l'apport majeur de cette nouvelle introduction est de donner à Diana un père... je crois qu'elle n'en avait pas besoin.