En rentrant de soirée, Matthew se retrouve coincé dans un ascenseur suite à une panne de courant. Plongé dans le noir en compagnie d’une inconnue, ils finissent par faire connaissance avant de passer une nuit torride. Au petit matin, l’ascenseur fonctionne de nouveau mais sa belle et mystérieuse inconnue s’est volatilisée, laissant derrière elle… sa petite culotte. Matthew est bien décidé à remuer ciel et terre pour la retrouver, mais comment faire ?
Sous couvert de revisiter le célèbre conte de Perrault (Cendrillon qui perd sa pantoufle de verre, sauf qu’ici, c’est une culotte), Michael Davis réalise ici un teen-movie pathétique et porté sur un humour d’une rare lourdeur
(et dont le seul et unique but sera de déclencher des turgescences en pagaille auprès de son public cible, à savoir les puceaux en mal de sensations fortes, soit : deux ou trois scènes de nudité, pas de quoi se retourner dans sa tombe).
Sous prétexte de dénoncer le “mal gaze”, le film enfonce des portes à grands coups de clichés graveleux et autres répliques consternantes. Les personnages sont tous plus crétins les uns que les autres et les scènes ou références portées sur le cul sont sur-représentées, sans parler des répliques d’une débilité profonde
(scènes de topless gratuites, le meilleur pote du héro qui se met des poids au pénis pour "augmenter sa force pénienne", une séquence de pince tétons, d’innombrables références au fait que la température influe sur la taille du pénis, … bref tout est auto-centré sur la teube, c’est affligeant).
En vrai, si l’on avait voulu pousser le vice encore plus loin (dans le délire à la Cendrillon), il aurait été amusant que Matthew fasse essayer la petite culotte à l’ensemble du campus afin de savoir qui en est l’heureuse propriétaire, mais là, le film aurait sans nul doute écopé d’une classification NC-17.
Enfin bref, toujours est-il que ce film est foncièrement mauvais, entre ses répliques nauséeuses, ses ramassis de clichés sexistes sur la guerre des sexes et son discours moralisateur à deux balles, subir le film jusqu’au bout s’avère être un supplice de tous les instants.
(critique rédigée en 2010, actualisée en 2025)
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