20th century chinese boys.
Chine, 1974. Le petit Wang Han mène une existence tout ce qu’il y a de plus ordinaire dans un pays où prône le communisme. Entouré de son père artiste, de sa mère ouvrière et de ses amis, les jours passent tranquillement pour le garçon, jusqu’à sa rencontre avec un meurtrier qui va le mettre dans une situation complexe.
Les jeunes acteurs sont tous talentueux et insufflent beaucoup de vie à leurs personnages. Ce qui est surtout intéressant, c’est la façon dont l’amitié est présentée. Infaillible et résistante à toute épreuve. Une bouffée d’air frais dans un contexte politique trouble. La bande de garnements rappelle par moments la bande à Kenji dans le manga « 20th century boys », pour mon plus grand bonheur ! Du côté des adultes, c’est surtout Jing-chun Wang qui tire son épingle du jeu. Un père sensible, aimant et très juste.
« 11 fleurs » est magnifique, plus par sa mise en scène et le choix des décors que pour son propos. En effet, si l’envie de faire ses valises pour la Chine rurale m’a encore assailli, j’ai trouvé que le film présentait bien trop de longueurs et de passages dispensables. Certains moments sont beaux, certains sont drôles, d’autres touchants. Des instants qui ne représentent pas la majorité de l’œuvre malheureusement.