On ne sait pas à quoi carbure Danny Boyle mais c'est de la bonne !

127 heures  

Aron Ralston, un intrépide aventurier, se retrouve le bras coincé par un rocher lors de l'une de ses explorations dans le Blue John Canyon...
Danny Boyle signe un huis-clos tout à fait palpitant et haletant. Dans un espace réduit, le cinéaste trouve le ton juste et la mise en scène adéquate à son histoire. Il injecte à son film tout ce qui fait le meilleur du drame d'action : un rythme palpitant, voilà tout. En plus de cela, il épouse la forme de son sujet en jouant sur tous les plans et cadrages. Caméras au poing, effets tape à l'oeil, tout y passe, et le résultat, enchaînant les effets de style n'en est que plus réussi. James Franco, lui seul, vaut le déplacement. Il électrise l'écran et apporte un brin de folie au film, et semble n'avoir jamais été aussi bien filmé depuis longtemps sous les yeux de Danny Boyle. "127 Heures", ou comment tirer (énorme) profit du plus petit potentiel cinématographique possible. L'un des meilleurs films de l'année et une expérience de cinéma exceptionnelle, accompagné en plus d'une musique ajoutant l'oppression à la galerie déjà bien remplie des sensations présentes dans le film. Un véritable coup de coeur pour ce film bourré d'énergie et son acteur qui assure à lui seul un show déjanté. Le génial montage survolté aidant, c'est un trio gagnant pour Boyle, Franco et le monteur Jon Harris. Quasi chef d'oeuvre quand tu nous tiens !
Marty Lost'evon

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