Après la moisson (mousson??) d'Oscars pour Slumdog Millionaire, Danny Boyle revient avec un film nettement plus intimiste et adaptée de l'histoire vraiment vécue par Aron Ralston au printemps 2003. Boyle fait partie de ces réalisateurs que l'on adore ou l'on déteste pour leur style outrancier, ici, cela fonctionne pour donner vie à ce thriller sans mouvement qui sait se faire passionnant du début à la fin. Dans le rôle principal (et quasiment unique rôle), James Franco livre la prestation la plus intense de sa carrière, il est tout simplement impressionnant dans toutes les nuances de son personnage. La musique signée A.R. Rahman tient aussi une place importante dans la narration et est vraiment magnifique. Mais ce qu'il y a de plus beau dans 127 heures, c'est que malgré le cauchemar vécu par cet homme, on en ressort avec l'impression que Boyle et Ralston nous ont donné une leçon de vie, et non de survie, et ce n'est pas la moindre qualité de ce superbe film!!