Kurosawa, passe-moi ton katana, on va réviser tes classiques.
Dans 13 Assassins, Takashi Miike s’invite à la table des grands maîtres du chanbara comme un ninja en pleine réunion d’état-major. Son plan ? Prendre la recette d’Akira Kurosawa, l’assaisonner avec une bonne louche de violence bien crue et ajouter une pincée de folie Miike-style. Le résultat ? Une symphonie de sabres, une chorégraphie de tripes, et une leçon de cinéma que même Tarantino applaudirait debout en kimono.
Treize contre 200 : la version samouraï du Battle Royale.
C’est simple, les mecs savent qu’ils vont crever, mais ils y vont quand même. C’est pas Fortnite, c’est 13 Assassins. Chaque samouraï est une pièce d’un puzzle létal, et ensemble, ils transforment une mission suicide en un chef-d'œuvre stratégique. En face, le seigneur Naritsugu, le méchant tellement détestable qu’on rêverait de le voir se faire couper en rondelles façon sushi.
Un final qui te scotche comme un coup de katana dans le plexus.
Là où Miike sort l’artillerie lourde, c’est dans le climax. Une bataille finale longue, ininterrompue, où le sang coule comme une fontaine à Tokyo. Les combats sont chorégraphiés avec une précision d’horloger, et chaque duel est une pièce d’art martial. Une boucherie ? Oui, mais une boucherie qui frôle l’art contemporain.
Miike, ce cinglé de génie.
C’est pas nouveau : Takashi Miike est une usine à pépites. Après Crows Zero, il récidive avec une maîtrise de la tension dramatique et des personnages qui font pâlir Hollywood. Ici, il donne de l’âme à chacun de ses assassins, qu’ils soient brisés, idéalistes ou juste fous furieux. C’est comme si chaque guerrier avait son propre DLC, mais sans le bullshit des microtransactions.
Une leçon de cinéma et de vie : si tu veux la paix, prépare ton katana.
Entre la brutalité des combats et les moments de calme avant la tempête, 13 Assassins est un film qui célèbre l’honneur, la camaraderie et l’art de réduire ses ennemis en purée. Un western à la sauce nippone, mais avec des valeurs bien plus tranchantes qu’un Clint Eastwood.
Conclusion : Miike, maître du sabre et du cinéma.
13 Assassins, c’est le genre de film qui te rappelle pourquoi tu aimes le cinéma. Entre hommage aux classiques et explosion de modernité, Miike prouve qu’il est le samouraï du 7e art. À voir absolument, sauf si tu es allergique aux tripes qui volent.
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