300 fut connu, avant même sa sortie grâce à 2 éléments :
le travail de Snyder sur Dawn of the Dead, tout à fait correct, et la bande annonce du film, sur une musique extraordinaire de Nine Inch Nails (toutes les bandes annonces rendent bien avec une musique de Nine Inch Nails, regardez Terminator 4), pêchue, envoutante, diablement efficace.
La bédé de Miller trône comme un chef d'œuvre dans les salons de goût du monde entier. Ca partait bien.
Le film, ultra stylisé, plutôt joli dans l'ensemble, souffre à la fois de ce trop plein d'esthétisme, et de son positionnement, le cul entre les deux chaises du virilisme brutal et de la mode métro sexuelle, tandis que le scénario se décolle du travail original sur sa fin, et rajoute, de façon ultra classique, une intrigue bidon aux relents politiques nauséeux dont on se serait bien passé.