Bourdon/Clavier : même combat. De bons acteurs autrefois dans les années 90. Qui aujourd'hui enquillent les comédies même pas drôles qui font des bides au box-office. Au moins, il y a une justice. Et pourtant, grand prix au festival du film de comédie de l'Alpe d'Huez. J'étais lycéen en terminale en 2004 et j'avais assisté à ce festival qui avait récompensé à l'époque La Grande Séduction. Et c'était d'un autre niveau.
Et pourtant, j'aime bien Bourdon. Il m'est moins antipathique que Clavier ou Youn. Mais là, c'est dur de sauver quoi que ce soit. Ok, ils s'inspirent des films des Nuls, des ZAZ, on met des conneries au générique final mais une fois qu'on a dit ça, on a tout dit. Il n'y a rien d'autre. Rien que la blague "Sterling comme le livre, non la Livre". C'est répété au moins dix fois. C'est déjà pas marrant à l'écrit une fois alors imaginez à l'oral.
En dehors de deux ou trois répliques, situations absurdes, jeux de mot qui peuvent faire sourire (et, là-dessus, c'est peut-être Artus qui s'en sort le mieux), c'est un nouveau navet dans le potager de Didier Bourdon. Et Caroline Anglade, en jetant un œil rapidement à sa filmographie, faudrait qu'elle fasse gaffe aussi.