« Quatre Bassets pour un Danois » est un film des studios Disney de 1967. Le teckel d’un jeune couple met au monde trois chiots, le vétérinaire propose au jeune homme de sauver un bébé danois rejeté par sa mère en le joignant à la portée afin que la mère teckel lui donne son lait. C’est ainsi que Brutus, le danois, grandira aux côtés des teckels et développera un trouble de la personnalité, en effet, il se prend pour un teckel, ce qui posera beaucoup de soucis à ses propriétaires.


Derrière ce titre un peu bizarre se cache donc une histoire originale, surprenante. Même si le suspense et l’intrigue ne sont pas des plus accrocheurs, l’humour, qui fonctionne très bien, apporte tout son sens à cette œuvre. Par ailleurs, comment ne pas s’émouvoir devant ces petites merveilles à quatre pattes ? Pour ma part, j’ai eu un gros coup de cœur pour le danois, une race de chien que je méconnaissais, et j’aurais presque envie d’en adopter un tellement celui-ci m’a plus (mais vu la taille je vais y réfléchir à deux fois).


On regrettera tout de même des « représentations culturelles obsolètes » comme Disney+ prend le soin de nous l’indiquer au début du programme. Ce terme fait référence aux personnages asiatiques tourné en ridicule tout le long d’une scène, par leurs maladresses, leurs langages exagérés, leurs couardises. D’ailleurs, comme si cela ne suffisait pas, les personnages centraux de l’histoire se moquent aussi gentiment d’eux en les imitant. On en aurait presque de la peine pour ses pauvres acteurs tournés en ridicule. Bref, autant dire qu’en 2020, cela ne passe pas (et c’est tant mieux).
Les acteurs sont satisfaisants. Dean Jones et Suzanne Pleshette (Mark et Fran) sont convaincants et ils évitent l’exagération. Le reste du casting est réussi, si l’on excepte les boucs émissaires asiatiques.


D’autres aspects du film sont en deçà, la bande-son, médiocre, et surtout les décors, peu convaincants. Comment ne pas trahir que le jardin est superficiel, aménagé à l’intérieur d’un studio, avec de la pelouse synthétique ? Bref, il y a si peu de décors qu’on s’étonne du manque de soins de ces derniers.


D’une manière globale, le film est plaisant. J’ai passé un bon moment, mais j’ai eu du mal à faire abstraction des défauts techniques. C’est tout de même un film mignon et digne d’intérêt.

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le 3 mai 2020

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Casse-Bonbon

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