La star Ryan Reynolds (Blade : Trinity, Free Guy) revient pour une mission de coup d'état dans un blockbuster d'action pour les fêtes de fin d'année 2019, une distribution Netflix réalisé et produit par le cinéaste survitaminé Michael Bay (Bad Boys, 13 Hours) via sa société de production Bay Films & en association avec Skydance Media pour 150 millions de gros dollars. Les scénaristes Paul Wernick et Rhett Reese (les Zombieland & Deadpool) établissent durant plus de deux heures ce 6 Underground qui est prévu encore pour être le premier épisode d'une franchise d'action et au vue de son succès dépassant le record de vue jusqu'alors détenu par Murder Mystery depuis décembre sur la plateforme de flux continu, Netflix. Il est fort a parier qu'elle viendra certainement, cependant l'œuvre vient tout juste se faire dépasser par le nouveau Blockbuster d'action, Tyler Rake de Sam Hargrave avec en vedette Chris Hemsworth !
« Un » mystérieux milliardaire qui est à la tête d'une unité d'élite de « fantômes », cinq/six autres membres (Deux/espionne, Trois/mercenaire, Quatre/équilibriste, Cinq/docteur, Six/chauffeur & Sept/sniper) ayant tous simulé leur propre mort ! Grâce à cet avantage, ils vont s'attaquer aux plus grands et puissants criminels et dictateurs dans le monde.
Au casting international, la française Mélanie Laurent (Dikkenek, Le Retour du héros), Manuel Garcia-Rulfo (Les Sept Mercenaires, Les Veuves), Ben Hardy (X-Men : Apocalypse, Bohemian Rhapsody), Adria Arjona (Pacific Rim Uprising, Triple frontière), Dave Franco (21 Jump Street, 6 Balloons), Corey Hawkins (NWA : Straight Outta Compton, Kong : Skull Island), Lior Raz (Operation Finale) et Payman Maadi (The Guard, 13 Hours).
Le temps de la justice arrive toujours !
Quel est le meilleur avantage d’être mort ? Ce n’est pas d’échapper à votre patron, à votre ex, ou même d’effacer votre casier judiciaire. Ce qu’il y a de mieux avec la mort... c’est la liberté. La liberté de lutter contre l'injustice et le mal qui rôdent dans notre monde, sans que rien ni quiconque ne vous arrête. Six individus, issus des quatre coins du monde, tous, les meilleurs dans leur domaine, ont été choisis non seulement pour leurs compétences, mais aussi pour leur désir unique d’effacer leur passé afin de changer l'avenir. La bande est réunie par un leader énigmatique, dont le seul objectif est de s'assurer que tous tomberont dans l’oubli mais que leurs actions, pour sûr, leur survivront.
Les petites actions font les grands changements !
Bénéficiant d’un montage épileptique toujours assuré par le monteur Roger Barton qui ne sait pas améliorer depuis Bad Boys II ! Rien que la première course-poursuite à Florence accumule les erreurs de continuité (voitures raillés, trace d'impacts, sang sur le visage...), le film Commando de Mark L. Lester avec Schwarzy passe pour un chef-d'œuvre ! Bay propose pêle-mêle un chaos urbain sur Carmina Burana en se moquant même de sa propre bande originale, des courses-poursuites percutantes de voitures en percutant des passants toutes les trente minutes avec de beaux placements de produits obligatoires entrecoupés de séquences vertigineuses de Parkour avec cascadeurs bien trop visibles à l'écran pour ressembler à Hardy ! De Las Vegas à Hong Kong, il y a aussi des scènes soft de baise et sans un seul baiser, des gunfights obligatoirement gore jusqu'aux destructions massives en THX de véhicules, de bâtiments et même d'un yacht transformé en aimant géant dans un final d'infiltration sanguinaire au Turkistan avec des tirs de synthèse meurtriers ! Voilà un bon actionner de justiciers, du bourrin avec de bonnes scènes d'action jouissives voulant plus rivaliser avec les derniers Mission impossible que les Fast & Furious !
Mais problèmes pour moi, une bien mauvaise histoire de flashbacks trop bavarde et encore Reynolds en messie ricain qui reste sur ses acquis toujours dans sa zone de confort dans son rôle de Un, le milliardaire aventurier mixte agaçant de ses célèbres personnages de Michael Bryce/Hitman & Bodyguard et Wade Wilson/Deadpool ! Les mauvaises notes humoristiques du Bad Guy de dictateur & de l'équipe des Fantômes citant des répliques de films ou de série en guise de punchlines de la Mort qui tue ! Pas au shaker, à la cuillère ; Je suis le Danger ! ; L'aigle s'est posé, j'adore cette réplique ; Je vois des gens qui sont morts...
Du pur Michael Bay décérébré avec une belle avalanche de clichés, un véritable film popcorn dans le salon à l'opposé des premiers succès mondiaux ; Bad Boys & Rock ou des plus récents succès critiques ; No Pain No Gain & 13 Hours !
La prochaine fois, on ne pourrait pas juste braquer un casino ?