Cela faisait longtemps que je n'avais pas vu un film avec elle (encore moins aussi jeune), et même si j'avais peu de doutes sur le sujet : mon dieu, qu'Angelina Jolie est belle. Peut-être la plus belle de sa génération et un immense plaisir pour les yeux. Sauf qu'il y a le reste autour, et c'est nettement moins probant. Certes, il y a un minimum de savoir-faire hollywoodien pour emballer convenablement le tout, avec un gentil petit scénario, pas si bête dans son idée de départ. D'accord, celle-ci a un sérieux air de déjà vu, mais peut soulever des réflexions intéressantes si bien traitée.
Ce ne sera évidemment pas le cas tant presque tout est prévisible du début à la fin, le parcours de l'héroïne se résumant à tous les clichés habituels, que ce soit dans la « prise de conscience », ses relations amoureuses (cette relation avec Edward Burns est vraiment écrit à gros traits), familiales... Si c'est un peu moins larmoyant et lourdingue que d'habitude, difficile d'y voir autre chose qu'une bonne grosse morale à l'américaine, d'autant plus gênante qu'en définitive,
rien n'empêche réellement notre protagoniste d'avoir la gloire ET une vie privée épanouie (OK, la distance, mais elle n'insiste pas franchement pour convaincre le séduisant Edward!).
Au final,
tout s'arrangera évidemment pour le mieux,
et tant pis si l'on sort les gros sabots mélodramatiques pour que ce soit le cas, quitte à perdre en authenticité.
Je reconnais toutefois une VRAIE qualité à « 7 jours et une vie » : son montage. Dans sa logique (et j'écris bien dans sa logique), il n'y a aucune scène inutile ou trop longue, elles sont toujours là pour faire avancer l'intrigue, ne se complaisant jamais en « moments intimes » (et tant pis pour Angelina nue). Pas grand-chose à ajouter, si ce n'est que même avec ce souci de concision et le sourire éclatant de la première Lara Croft (par contre, sa voix française est une horreur, même quelques minutes : ne faites pas ça chez vous), cette gentille production familiale ne laissera qu'un souvenir fugace. Passable.