Ennui ferme
Désolé, Albert, mais quand tu fais des films, on a tendance à être impitoyable avec toi ; pour une raison très simple, c’est que tu as du talent et des idées. Un pitch comme le tien, une bande...
le 23 oct. 2013
51 j'aime
14
Juste un mot : « Merci Albert ! » (Bon d’accord, ça fait deux, mais il les mérite !) J’en ai tellement marre d’aller voir un film français en traînant les savates que cela fait plaisir de voir qu’au moins un d'entre eux sait s’affranchir de toutes les pesanteurs et conventions d’usage. Bah oui, en même temps rien d’étonnant : c’est du Dupontel. C’est créatif, c’est enlevé... On ressent sur chaque plan l’envie de créer, de transcender, d’esthétiser. Oui, Dupontel est un esthète. Il estime que le cinéma ça doit être beau, ça doit être rythmé, ça doit être joyeux. Bah moi j’aime ce cinéma là. Comme souvent avec ce mec, on a affaire ici à un cinéma direct, un peu fou mais tellement tendre avec ses personnages. Ce n’est pas aussi barré et surexcité que "Bernie" ou "Enfermé dehors" (et moi ce n’est pas pour me déplaire) mais c’est suffisamment foutraque pour faire en sorte que, me concernant, ça me fasse bien me poiler. L’air de rien, il y a là-dedans un bon équilibre entre esprit corrosif et tendresse ainsi qu’entre folie et rigueur. Sans être absolument bouleversant, "9 mois ferme" est parvenu au moins à me faire rire régulièrement, parfois sur des épisodes fanfarons, parfois sur des détails. Il est même parvenu à faire en sorte que je ne m’ennuie jamais. Ça n’a rien de révolutionnaire, mais au moins c’est frais et efficace. Des qualités trop rares malheureusement...
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Les meilleures comédies françaises
Créée
le 3 oct. 2017
Critique lue 241 fois
4 j'aime
D'autres avis sur 9 Mois ferme
Désolé, Albert, mais quand tu fais des films, on a tendance à être impitoyable avec toi ; pour une raison très simple, c’est que tu as du talent et des idées. Un pitch comme le tien, une bande...
le 23 oct. 2013
51 j'aime
14
Le Albert, je l'aime enragé, fou furieux, complètement barge, punk, en colère contre tout le monde, bouffeur d'oiseaux et copains des hyènes. Je l'apprécie également en créateur, en vilain, en faux...
Par
le 8 mars 2014
44 j'aime
Son précédent film, Le Vilain, avait déjà annoncé que Dupontel avait pris un tournant plus grand public par rapport à ses premières œuvres, ici, on en a une confirmation nettement plus explicite...
Par
le 1 mars 2014
27 j'aime
7
Du même critique
Il y a quelques semaines de cela je revoyais « Inception » et j’écrivais ceci : « A bien tout prendre, pour moi, il n’y a qu’un seul vrai problème à cet « Inception » (mais de taille) : c’est la...
le 27 août 2020
238 j'aime
80
Et en voilà un de plus. Un auteur supplémentaire qui se risque à explorer l’espace… L’air de rien, en se lançant sur cette voie, James Gray se glisse dans le sillage de grands noms du cinéma tels que...
le 20 sept. 2019
207 j'aime
13
Avatar premier du nom c'était il y a treize ans et c'était... passable. On nous l'avait vendu comme l'événement cinématographique, la révolution technique, la renaissance du cinéma en 3D relief, mais...
le 14 déc. 2022
161 j'aime
122