La seule chose qu'il y a de sulfureux dans ce film soi-disant sulfureux c'est l'ennui qu'il procure
Mise à part ce que j'ai envie d'appeler ironiquement un "accident de parcours" avec le très bon "L'Échelle de Jacob", Adrian Lyne n'a fait que cumuler les films les plus vides, les plus tape-à-l’œil, les plus inintéressants parmi le cinéma américain des années 80 et 90.
Dans cette catégorie, je demande "9 semaines ½". Pour moi, ce film se résumait jusqu'ici à la séquence où Kim Basinger fait une espèce de strip-tease avec un téléphone devant un Mickey Rourke amusé sur la chanson de Joe Cocker "You Can Leave Your Hat On". J'ai voulu aller voir plus loin en regardant le film en entier. C'est dommage car c'est la seule scène vaguement intéressante d'un ensemble ben... vide, tape-à-l’œil et inintéressant.
En fait, c'est juste une succession d'images pseudo-érotiques avec un esthétisme très marqué eighties, sans le moindre approfondissement sur le plan de l'intrigue ou sur celui des personnages.
La seule chose qu'il y a de sulfureux dans ce film soi-disant sulfureux c'est l'ennui qu'il procure...