Un film qui a tout pour être aimé et être vu en famille (ironie), puisque l’on y retrouve pêle-mêle : infanticide, autopsie gerbante, contamination, racisme, viol, sexe, scatologie, langage cru, violence, …
Ebola Syndrome (1996) est un film phare de la fameuse « catégorie III » hong-kongaise (films interdits aux moins de 18ans), il met en scène un psychopathe qui, après avoir froidement assassiné trois personnes (et tenté de brûler vive une gamine), s’exile en Afrique du Sud où il travaillera dans un restaurant. Ayant contracté le virus Ebola (après avoir violé une africaine mourante !), il décide de revenir à Hong-Kong…
Le film vaut le coup d’œil, ne serait-ce que pour la performance endiablée d’Anthony Wong Chau-Sang (Infernal Affairs I, II & III - 2002/2003), dans le rôle d’un véritable obsédé sexuel, répugnant & terriblement repoussant, il campe son personnage à merveille
(on se souviendra longtemps de la scène avec la jeune africaine à demi-nue et quasi inconsciente, qu’il viol sans ménagement ou encore celle dans la cuisine du restaurant où, pris d’une irrémédiable envie sexuelle, va aller jusqu’à se masturber dans un bout de barbaque et la servir comme plat de résistance !).
Le film d’Herman Yau est à réserver à un public averti, habitué du cinéma extrême et de la « catégorie III ». Une œuvre craspec et d’une rare perversité malsaine, dans la droite lignée de l’un de ses précédents films : The untold story (1993). Le film pourrait même être vu comme une parodie d’Alerte ! (1995), de Wolfgang Petersen, avec Dustin Hoffman (qui traitait là aussi du virus d’Ebola, mais en plus sérieux).
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