1:30 Trish se lève, se déshabille, plan qui s'attarde sur ses seins. Elle a organisé une soirée pyjama pour 20 heures et aime à y réfléchir le boobs au vent.
2:30 Nous sommes au lycée. La réparatrice de lignes téléphonique, jeune, blonde et bien foutue (ah les Etats-Unis c'est autre chose que nos réparateurs moustachus) oeuvre. Plan qui s'attarde sur son postérieur moulé dans un jean qui s'il était plus serré risquerait le déchirement.
5:00 Après un match de basket au lycée entre copines, quoi de mieux qu'une bonne douche collective entre filles ? Plans qui s'attardent sur non pas une, deux ni trois paires de fesses et de seins, mais bien 7 ou 8. Et ça se savonnent, et ça parle de tout et de rien, on y passe bien 3 minutes.
9:00 Après une bonne douche entre filles, on traine dans le vestiaire, à moitié nues cela va de soi. On ne se savonne plus mais on continue de déblatérer pour ne rien dire. Et c'est comme ça que l'on atteint le quart d'heure de film et que l'on en est rendue à la soirée pyjama, lieu du massacre annoncé.
20:00 Quand on est trois copines à une soirée pyjama, que fait-on en premier lieu ? On se change. Devant les fenêtres ouvertes, toutes lumières allumées, sans remarquer nos deux camarades de classes qui faisant fi de l'interdiction donnée aux garçons de participer à la soirée, ont voulu tenter de s'incruster. Et finalement, ils préfèrent rester dehors pour assister au spectacle. Plans qui s'attardent à n'en plus finir sur des seins.
30:00 La quatrième copine arrive, on peut enfin parler de sexe et de taille de pénis. C'est vrai que ça manquait.
37:00 Le petit ami de la quatrième copine débarque à l'improviste. Le couple s'isole dans le garage sombre à ne pas y retrouver ses pieds et s'échauffe les sens. Il y a quand même un fin rai de lumière qui permet de s'attarder un peu sur la poitrine de la quatrième copine.
45:00 Nous voici rendu chez la voisine de Trish, Valérie, qui elle n'a pas été invitée. Elle est nouvelle et se maquille les yeux tous les jours alors on ne va pas la fréquenter, non mais oh ! (texto). Cette dernière discute avec sa jeune soeur Courtney. Elle sait qu'au collège elle "branle les garçons". Y'a pas à dire, le dialoguiste était chaud comme une baraque à frite.
Je profite de cet interlude pour mentionner qu'entre tous ces moments seins, fesses et parlottes cul, se sont glissées de longues périodes juste ennuyeuses et des meurtres vites expédiés en hors champ par le tueur le moins charismatique du monde. A ce stade du film, 7 personnes ont passé l'arme à gauche et la finalité de tout ça, c'est qu'on s'en fiche royalement.
55:00 Le tueur à la foreuse aime à la tenir entre ses jambes pour trucider des jeunes-filles... Essaierait-on de nous faire passer un message ?
1:00:00 Les donzelles s'énervent et se ruent dehors pour en finir avec l'assaillant. Pas de bol, un orage éclate et les voilà toutes trempées. Plans qui s'attardent sur leurs t-shirt devenus hyper moulant (ou obscènes, au choix)
1:05:00 Avec une machette trouvée dans le garage (?) Valérie coupe le foret que notre tueur tenait fièrement dressé devant elle, prêt à la pénétrer/tuer de son membre/arme virile (rayer les mentions inutiles). Ce dernier regarde éperdu son petit bout qui traîne au sol, toute masculinité lui semble ôtée et... Non... Attendez ? Vous voulez dire qu'il y aurait des sous-entendus phallique derrière tout ça ?!
1:11:00 Le film se termine et l'on peut dire que sa courte durée est bien sa prime qualité.
Après tout ça vous vous dites que vraiment, les réalisateurs ne sont que des cochons avec pas un pet de subtilité. Et vous voyez que le film est réalisé par une femme.
La femme est un cochon comme les autres quand il s'agit d'attirer le chaland.