Les deux volets de Chris Colombus ont une unité certaine, unité qui n'a jamais été reproduite par la suite, soit parce que réalisateur différent (Cuaron, Newell), soit par réalisateur incompétent (Yates).
L'unité se retrouve dans la cohérence de l'univers, des partis pris, de la bande-son même, et c'est très satisfaisant de les voir bout à bout, car on a l'impression de voir deux moitiés d'un seul et même film.
Le casting parfait, l'alchimie entre les acteurs, et surtout cette magie que l'on ressent en visionnant ce diptyque, tout contribue à rendre l'expérience inoubliable.
Des deux parties, L'Ecole des Sorciers s'en sort le mieux mais de très peu. Son principal souci, c'est le début, mais c'était aussi le souci du bouquin, et bien heureusement cette fois-ci l'école se profile vite.
Le péché de ce diptyque, c'est qu'il colle trop au bouquin. Alors c'est génial de voir l'expansion de l'univers de J.K. Rowling, mais les films n'offrent pas grand chose de plus.
Revoir ce film sur grand écran m'a permis de voir des détails invisibles sur DVD, comme par exemple une silhouette qui l'espace d'une seconde occupe une des multiples fenêtres du château lors d'un grand plan. Les décors et les scènes regorgent de détails comme celui-ci, mais au final ces adaptations sont trop focalisées sur leur volonté d'adapter un matériau existant, oubliant par la même de faire leurs propres prouesses, choses que Cuaron corrigera par la suite.
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