On ne le dira jamais assez, un film d'action basé sur une idée de Luc Besson (et produit par EuropaCorp), c'est rarement (voir jamais) un gage de bon augure. Comme en témoigne ce film futuriste se voulant être un thriller d'anticipation alliant la science-fiction, l'ennui c'est qu'à la lecture du synopsis, on en rit d'avance (dans une prison orbitale, une mutinerie éclate. Comme par hasard, la fille du Président des États-Unis se trouve prise en otage et le seul individu capable de la sortir de ce guêpier n'est autre qu'un agent secret accusé de trahison et condamné a purger sa peine dans la fameuse prison). Bref, le film s'avère extrêmement prévisible et tellement conventionnel que l'on ne peut s’empêcher de trouver le temps long (est-il nécessaire de signaler d'étranges ressemblances entre ce film et le cultissime New York 1997 - 1981 de John Carpenter ?). Le scénario s'avère catastrophique, tout comme les répliques (insipides), quant aux SFX, c'est une honte (voir une insulte) d'infliger ça aux spectateurs, c'est digne de n'importe quel DTV mais en aucun cas pour d'un film sortant en salles. On a constamment l'impression d'avoir affaire à des cinématiques de jeux vidéos (datant des années 90 !) filmés sur fonds vert. Quant aux acteurs, si Guy Pearce prête à sourire avec son "je-m'en-foutisme", Maggie Grace de son côté confirme son non-talent d'actrice (malgré un certain charme).
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